Digging deep and getting dirty - Creuser profond et se salir-. Mais déterrer quoi? L'histoire, le passé, les flux migratoires, les guerres, les mille et uns métissages qui ont construit notre identité actuelle. Pour son Internationales Autorenfestival zu Identität und Geshichte (Festival international des auteurs sur l'identité et l'histoire), le théâtre de Thomas Ostermeier invite six auteurs de théâtre contemporains venus d'Israel, d'Argentine, d'Allemagne, de Pologne et d'Angleterre pour créer autour de cette idée. Ca a commencé jeudi dernier et ça dure jusqu'au 29 mars.
Il y aura l'auteur maison, Marius von Mayenburg à qui la Schaubühne confie adaptations (le récent Hamlet), mises en scènes et écriture (Feurgesicht) de nombreuses pièces de son répertoire, avec Der Stein, présentée également dans le long cycle du théâtre "Deutschland 60 Jahre". Der Stein osculte les souvenirs et les non-dits d'une famille allemande de Dresde, entre 1935 et 1993. La mise en scène est signée Ingo Berk, jeune metteur en scène allemand ayant déjà monté plusieurs pièces de Mayenburg. A noter que ce soir, la pièce est sur-titrée en anglais. Mayenburg monte également Die Rauben - Les pigeons - de l'auteur allemand David Gieselmann, une comédie grinçante sur les conséquences d'une disparition.
Autre chouchou de la Schaubühne, l'Anglais Marc Ravenhill, dont Ostermeier a récemment mis en scène La coupure ou Le produit. Pour le festival des auteurs, le dramaturge anglais présente une histoire allemande Over there, celle de deux frères élevés de chaque côté du mur dans une Allemagne divise et de leurs retrouvailles.
Malgré un nom qui sonne allemand, Rafael Spregelburd vient d'Argentine. Acteur, auteur, metteur en scène, il a déjà de nombreuses fois collaboré avec la Schaubühne et tourne régulièrement en Europe, surtout en Allemagne, Espagne et Angleterre. Cette année, il vient avec deux pièces. Buenos Aires, une sorte de thriller entre occupants du même immeuble de la capitale argentine, et Todo un huis clos post-crash argentin, au début des années 2000.
La célèbre dramaturge israélienne Yael Ronen présente la suite de son work-in-progress commencé en 2008 Dritte Generation. Elle y réunit des acteurs allemands, israéliens et palestiniens pour raconter l'exil, l'idée de nation, les racines, la quête d'identité.
We get on well with each other - Miedzy nami dobrze jest en polonais - de la très jeune auteure Dorota Mastowska, réunit encore une fois dans un immeuble de Varsovie, trois générations qui confrontent leurs rêves, leurs histoires, leurs espoirs. Mise en scène de Grzegorz Jarzyna, qui partage son travail en l'Allemagne et la Pologne.
Enfin le collectif Turbo Pascal conviera le public, autour de grandes tables, à tenter de répondre à la question "qu'aurions-nous pu être", plongeant dans le thème de la démocratie, l'idéentité nationale. "Wir werden wieder wer gewesen sein" - We will have been someone once again -, une performance portée par la musique minimaliste de Friedrich Greiling.
Le festival dure jusqu'au 30 mars mais Dritte Generation et Der Stein seront rejoués au répertoire de la Schaubühne.
Comme nous sommes en Allemagne, il reste encore des places pour à peu près toutes les pièces (sauf Buenos Aires). Tout le programme ici
Il y aura l'auteur maison, Marius von Mayenburg à qui la Schaubühne confie adaptations (le récent Hamlet), mises en scènes et écriture (Feurgesicht) de nombreuses pièces de son répertoire, avec Der Stein, présentée également dans le long cycle du théâtre "Deutschland 60 Jahre". Der Stein osculte les souvenirs et les non-dits d'une famille allemande de Dresde, entre 1935 et 1993. La mise en scène est signée Ingo Berk, jeune metteur en scène allemand ayant déjà monté plusieurs pièces de Mayenburg. A noter que ce soir, la pièce est sur-titrée en anglais. Mayenburg monte également Die Rauben - Les pigeons - de l'auteur allemand David Gieselmann, une comédie grinçante sur les conséquences d'une disparition.
Autre chouchou de la Schaubühne, l'Anglais Marc Ravenhill, dont Ostermeier a récemment mis en scène La coupure ou Le produit. Pour le festival des auteurs, le dramaturge anglais présente une histoire allemande Over there, celle de deux frères élevés de chaque côté du mur dans une Allemagne divise et de leurs retrouvailles.
Malgré un nom qui sonne allemand, Rafael Spregelburd vient d'Argentine. Acteur, auteur, metteur en scène, il a déjà de nombreuses fois collaboré avec la Schaubühne et tourne régulièrement en Europe, surtout en Allemagne, Espagne et Angleterre. Cette année, il vient avec deux pièces. Buenos Aires, une sorte de thriller entre occupants du même immeuble de la capitale argentine, et Todo un huis clos post-crash argentin, au début des années 2000.
La célèbre dramaturge israélienne Yael Ronen présente la suite de son work-in-progress commencé en 2008 Dritte Generation. Elle y réunit des acteurs allemands, israéliens et palestiniens pour raconter l'exil, l'idée de nation, les racines, la quête d'identité.
We get on well with each other - Miedzy nami dobrze jest en polonais - de la très jeune auteure Dorota Mastowska, réunit encore une fois dans un immeuble de Varsovie, trois générations qui confrontent leurs rêves, leurs histoires, leurs espoirs. Mise en scène de Grzegorz Jarzyna, qui partage son travail en l'Allemagne et la Pologne.
Enfin le collectif Turbo Pascal conviera le public, autour de grandes tables, à tenter de répondre à la question "qu'aurions-nous pu être", plongeant dans le thème de la démocratie, l'idéentité nationale. "Wir werden wieder wer gewesen sein" - We will have been someone once again -, une performance portée par la musique minimaliste de Friedrich Greiling.
Le festival dure jusqu'au 30 mars mais Dritte Generation et Der Stein seront rejoués au répertoire de la Schaubühne.
Comme nous sommes en Allemagne, il reste encore des places pour à peu près toutes les pièces (sauf Buenos Aires). Tout le programme ici
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